Cap Mortola, vers Menton, 8 mars 2015
Ici pas de marée, c’est plus simple vous me direz.
Pas de courant non plus, juste le vent à surveiller.
Pas d’îles en vue, juste une côte à longer.
Là mes lecteurs bretons s’inquiètent : c’est la déprime la Méditerranée…
Bon alors disons quand même qu’en hiver :
la mer est à nous car les gens d’ici sont frileux,
les températures de l’eau et de l’air sont très agréables pour des bretons,
le vent et la houle permettent des navigations intéressantes et surfantes,
les lumières et couleurs réchauffent le cœur.
Et puis il y a des perspectives,
l’île de Beauté nous tend les bras, là-bas toute proche… 😉
Dans ce secteur, entre France et Italie, il y a peu de kayakistes, le sport local se pratique avec des avirons :
Non, non nous ne sommes pas jaloux, Ici à Brest, l’eau est fraîche et le vent du Nord nous soigne avec constance depuis plusieurs semaines, bref on ne quitte plus nos polaires. Ce qui est moins sympa, c’est qu’on a de la grisaille. Les lumières et la visibilité ont l’air bien mieux par chez vous. Merci pour les bonnes nouvelle. En parlant de Corse je ne sais pas si vous connaissez ce blog : http://tatiyak.blogspot.co.uk/ et celui là : http://kalliste.kayak.free.fr/
Bonjour Armelle
Jacques est passé chez nous à Malakoff by the sea, et nous avons justement parlé de vous hier soir. Ma « blonde » ne savait pas que tu avais quitté les rivages bretons, mais nous sommes tombés d’accord pour dire que la Bretagne, c’est au coeur qu’on l’a, et qu’elle nous suit partout. Mais plus on est heureux, et plus elle brille ! C’est tout ce qu’on vous souhaite.
Amitiés
@Jef : merci pour tes liens
@Gilles : On vous embrasse depuis notre beau sud ! 😉
Les morceaux de cette côte ou vous avez navigué sont vraiment très peu représentatifs de la Méditerranée Française métropolitaine, ou plutôt ou ils en sont une caricature avec l’urbanisation délirante.
Il y beaucoup de coins sauvages , ou moins autant qu’en Bretagne en tout cas, et d’Iles très différentes selon les endroits. Revenez quand vous pouvez, çà en vaut la peine 🙂