Hors série spécial été (suite) : retour des Alpes !

Le CKCV-club de Vannes dans les rivières alpines du 14 au 24 juillet

Au fond de la vallée 2
La montagne version fond de vallée

L’Ubaye

La vallée de l’Ubaye dans les Alpes-de-Haute-Provence (04) nous accueille à 1050 kms de chez nous. Nous nous installons à Le Lauzet-Ubaye au camping du Bois des Hoches, belle aire naturelle au bord de la rivière.

Nous avons parcouru les différents tronçons de l’Ubaye, en particulier celui qui passe devant le camping : Martinet-Lauzet, tronçon de 10 kms de classe III-IV, comprenant 28 rapides.
J’ai d’abord choisi l’option « K2 » pour reconnaître les lieux

Arzhela et Nico en K2
En K2 au départ du Martinet-Lauzet

Après 2 descentes en K2, je me suis lancée en solo pour 2 descentes encore, esquimos et nages à chaque fois, c’est du sport, le rythme est soutenu tout au long du parcours.
Le rouleau de printemps et le rapide de la dent de requin laisseront des souvenirs…

Avant l’arrivée des jeunes prévue pour le lendemain, Nico et Jérôme descendent la partie Ubaye-Ex-Infrans du Haut – Rioclar/Martinet

Rapide avant le pont de La Fresquière
Rapide avant le pont de La Fresquière

Rapide aprèsle pont de La Fresquière
Rapides après le pont de La Fresquière

Reconnaissance sur Rioclar/Martinet,
Reconnaissance sur Rioclar/Martinet, à deux ça ne passera pas…

Le groupe des jeunes nous a rejoint. Pour fêter nos retrouvailles, on démarre par une matinée tous ensemble sur le parcours La Condamine/Jausiers.
Le midi un orage éclate et la température a chuté à 6-8°C, pas facile cette première journée pour les jeunes.

On continue l’après-midi sur le parcours Les Thuiles/Rioclar qui démarre avec un rapide sur le bras gauche : les eaux noires après l’orage du midi sont de la couleur des sédiments déposés sur les flancs des montagnes qui nous entourent, on en ressortira tous comme des charbonniers 😉

Jeff surfe les eaux noires
Les jeunes surfent les eaux noires sous un oeil attentif

Le Guil et la Guisane

On a déménagé pour s’installer à Réotier dans les Hautes-Alpes (05) au bord de la Durance.

J’ai eu envie d’une pause pour aller respirer l’air de la montagne en altitude et me laisser surprendre par le cri des marmottes.
Lac Miroir
Lac Miroir à 2214 m

Nico et Benoît ont reconnu les lieux avant l’arrivée des jeunes au cours d’une descente sur le Guil : La triple chute/Maison duRoy

La triple chute sur le Guil
La triple chute sur le Guil

Nico dans La triple chute
Nico dans La triple chute

Benoît au départ sous La triple chute
Benoît au départ sous La triple chute

Un peu avant Aiguilles les jeunes embarquent avec Nico et Jérôme pour un parcours sur le Haut Guil, ça va durer plus longtemps que prévu en raison d’un long portage, le niveau d’eau est trop faible.
Globalement on a eu les niveaux d’eau du mois d’août habituellement.

Portage sur le Haut Guil
Portage sur le Haut Guil

Le parcours se termine dans les Combes du Guil (Château Queyras)

Mael et Thomas dans les combes du Guil à Chateau Quéras
Les jeunes dans les Combes du Guil à Château Queyras

Sortie de la Combe de Chateau Quéras
Fin du parcours à la sortie de la Combe de Château Queyras

A l’occasion du dernier jour pour le groupe adultes, on a fait avec les jeunes l’intégrale de la Guisane. Le matin depuis Le Monêtier les Bains (pont de Le Casset) jusqu’à Chantemerle.
Puis l’après-midi la basse Guisane, de Chantemerle jusqu’à Briançon, en passant par une section de rapides mémorables dans les gorges… Une grosse journée pour finir de nous contenter.

Déversoir sur la Guisane
Après le déversoir ça va se corser dans les gorges…

En rivière, comme en mer, c’est le groupe qui fait la force.
Le groupe stimule et permet de mettre en place les sécurités. Ensemble on peut entreprendre des navigations et parfois se surpasser.

On est rentrés avec des bleus et des bosses, cette pratique n’est pas sans risque, il vaut mieux avoir les équipements adéquats et choisir des parcours adaptés à son niveau.

J’ai eu grand plaisir à découvrir la montagne depuis ses torrents, aux eaux de toutes les couleurs.
Il y a le plaisir de la glisse avec le courant, ça va vite et les sensations sont là, les efforts à produire sont complètements différents de ceux que l’on déploie généralement pour « trainer » nos kayaks de mer.

L’enjeu est de rester en surface, parce que sous l’eau les rochers sont nombreux, et pour cela il faut acquérir la technique nécessaire. On est rentrés gonflés à bloc avec l’envie de progresser encore l’hiver prochain, les Roches du Diable n’ont qu’à bien se tenir… 😉

Le groupe CKCV jeunes et adultes
Le groupe CKCV jeunes et adultes

L’ambiance « camping au bord de la rivière, montagne, beau temps et orages, fraîcheur du matin et du soir, convivialité du groupe… » sont les ingrédients qui me font aimer les sports de pleine nature, comme la randonnée et le bivouac en mer.

La mer que je vais retrouver dans le Finistère en août…

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