Le parcours, de Santa Lucia à Santa Maria Navarrese, sera décrit en deux parties, voici la 1ère jusqu’à Cala Gonone.
Cette partie de l’itinéraire est formée de côtes basses et variées, offrant de multiples possibilités de bivouac sur le sable.
De Nice à Santa Lucia
Nous avons pris le ferry à Nice avec les kayaks sur le toit de la voiture. Après 12 heures de trajet de nuit et une escale en Corse à Porto Vecchio, nous avons débarqué le matin à Olbia, au nord-est de la Sardaigne.
Après une bonne heure de voiture vers le sud, nous étions déjà à Santa Lucia. C’est un joli village qui permet d’arriver en douceur sur la côte sarde. En route, nous avons fait des courses à Siniscola où l’on trouve tout à bon marché, des fruits et légumes des producteurs locaux, des accessoires de plage, et le supermarché pour le reste.
Santa Lucia, joli petit village sarde avec sa tour gênoise
A Santa Lucia, nous nous sommes installés pour une nuit au camping Selema où nous avons particulièrement apprécié l’accueil. Avant d’embarquer pour 8 à 10 jours, nous avons goûté aux plaisirs d’Italie, glace et pizza, et aussi à l’Ichnusa, la bière sarde.
A Santa Lucia, il est facile de mettre les kayaks à l’eau et de se garer dans ce petit village bien tranquille.
Après avoir chargé nos kayaks sur la plage du village, nous avons laissé notre voiture au parking du camping. C’était simple et nous voilà partis !
Succession de belles crêtes montagneuses
Le granit et la mer retrouvés
Juste après le village, nous longeons une côte basse et rocheuse, plantée de pins parasols, avant de mettre le cap sur Isola Ruia. C’est une petite île sauvage, dortoir des goélands leucophée et des cormorans, qui nous donne aussitôt le parfum de la mer retrouvée !
Isola Ruia, le granit rouge et au fond la côte
Ensuite, le Capo Comino, offre à voir une côte granitique en dentelle, qui forme un beau parcours sauvage à explorer en rase cailloux.
Une ambiance dunaire
Des pins parasols bordent de grandes baies de sable blanc. Les plages sont parfois plantées de rangées de parasols attenants à un camping.
Les plantations de pins parasol protègent l’arrière dune
L’ambiance dunaire domine cette portion de côte. Les touristes allemands sont disséminés ici et là dans leurs « combi Volkswagen ».
Le sable doux des dunes accueille une végétation fleurie en juin, les chardons bleus et les immortelles rampantes. Les hannetons peuvent faire leur apparition en soirée.
Végétation dunaire, chardons et immortelles
La mer accumule les feuilles mortes de posidonie qui forment des banquettes, véritables protections contre l’érosion de la plage, et douces à l’atterrissage en kayak !
La mer, dans son agitation hivernale, effiloche et enchevêtre les restes de posidonies pour former des boules qu’elle abandonne en haut de plage.
Banquettes et pelotes de posidonie
La pointe noire
Puis un changement brutal de paysage apparaît avec la belle Punta Nera. Elle est longue à parcourir et sans débarquement possible, elle tient son nom de ses très belles roches noires basaltiques.
Orosei
Enfin, on débouche sur la grande baie d’Orosei, le village peut être atteint en suivant la rivière qui y mène sur 3 kms.
Nous continuons notre route pour découvrir une plage de charme après la 2ème digue, Cala Cartoe. Nous sommes au tout début juin, le temps est couvert, la plage est à nous !
Au petit matin le temps s’est éclairci, découvrant une très belle côte calcaire, érodée par la mer qui la taille en « silex ». Vue sur les falaises du Golfe d’Orosei
Sur tout le parcours, les eaux éclairées par le soleil sont bleu turquoise.
Dans la matinée du 3ème jour de navigation, nous voici à Cala Gonone. C’est la porte d’entrée du Golfe d’Orosei.
Un autre monde s’ouvre à nous, des falaises et des plages convoitées pour leur beauté, à lire dans le prochain épisode…
A suivre, la 2de partie vers Santa Maria Navarrese…