Texte : Laurent Malthieux & Arzhela
Se rendre en norvège sud, avec ses kayaks, implique un long trajet en véhicule afin de rejoindre ces terres septentrionales.
Au départ des Alpes-maritimes, il nous a fallu deux grosses journées de conduite (via l’Italie du Nord, la Suisse et l’Allemagne) pour atteindre la pointe nord du Danemark.
Nord du Danemark
C’est depuis le port d’Hirtshalls que s’offrent plusieurs solutions de ferries pour rejoindre la Norvège. Pour passer la nuit en hôtel à Hirtshalls mieux vaut réserver à l’avance sinon vous risquez de devoir vous rabattre sur ce qui reste et les prix sont quand même assez élevés.
A partir de là, deux compagnies permettent d’arriver en Norvège : FjordLine et Color Lines.
FjordLine permet de rejoindre, au choix : Langesund, Kristiansand, Stavanger ou Bergen.
La liaison Hirtshalls–Kristiansand avec Fjordline s’effectue avec le « Fjordcat », ferry rapide mais dépendant des conditions de mer. Le jour de notre traversée, le fort coup de vent sévissant a entraîné l’annulation de ce trajet et nous avons été rabattus vers la traversée Hirtshals–Langesund, avec un ferry plus gros, moins rapide.
En cas d’annulation du Fjordcat il est utile d’arriver suffisamment tôt pour trouver une place sur un trajet de rechange.
Pour ceux qui souhaitent monter un peu plus au nord, explorez la ligne de l’express côtier Hurtigruten qui dessert toute la côte de Bergen à Kirkenes. Assurant le transport des voyageurs et du frêt, il est possible d’embarquer sur ces ferries dans de très nombreux ports de la côte, ouvrant d’innombrables perspectives de navigation au départ de Bergen.
Circuler en voiture
Les routes norvégiennes ne permettent pas d’avaler de la distance. La circulation y est dense et la vitesse très limitée. Prévoir une bonne plage horaire pour effectuer vos trajets.
Les norvégiens ne badinent pas avec la réglementation, alors attention aux amendes, élevées, même en cas de faible dépassement de la vitesse autorisée.
Circuler en bus
Pour l’itinérance en kayak le réseau de bus est très dense et permet d’aller récupérer son véhicule de presque partout. Attention à bien anticiper quand même un point de départ et d’arrivée d’où passe une ligne. En revanche, le trajet peut être long du fait des correspondances.
Pour notre retour, de Flekkefjord à Kragero, il nous a fallu 8 heures de bus (avec deux changements).
Réseau de bus
Laisser la voiture à terre
Les possibilités de laisser votre véhicule au point de mise à l’eau ne sont pas non plus innombrables. Il nous a fallu un bon moment pour trouver une possibilité à proximité de Kragero, le stationnement longue durée dans le port étant soit interdit soit payant.
En cas de long parcours il est bon d’informer la police locale du stationnement de votre véhicule. La police norvégienne, durant notre parcours, a effectué une demande de coopération aux gendarmes français afin de savoir pourquoi notre véhicule était resté si longtemps à la même place.
Il est conseillé de laisser un petit mot sur la date de retour prévue du type : « gone seakayaking for 3 weeks , will be back on ….., phone number », la Norvège est un pays extrêmement sûr.
Quand à l’option autostop pour aller récupérer son véhicule, elle est vraiment trop aléatoire et semble bien compliquée en Norvège.
Bonne route !
A suivre : Retour de Norvège sud : la faune…